Visas et frontières

Ci-dessous, vous trouverez les démarches nécessaires pour obtenir vos visas selon la manière dont nous avons passé les frontières (maritime, aéroportuaire ou terrestre) entre octobre 2017 et juin 2018. Nous vous indiquerons également le tarif payé, les moyens d’éviter la corruption aux frontières terrestres ainsi que les pièces demandées.

En sus de cet article, nous vous conseillons vivement de vous tenir informés régulièrement des formalités et conditions d’entrées et de sorties des territoires, ces dernières pouvant être modifiées sans préavis selon la géopolitique ou les politiques internes propres à chaque gouvernement. Le site diplomatie.gouv.fr propose une mise à jour régulière des formalités de visa pays par pays.

Avant tout, votre passeport doit être valide 6 mois après la date retour de votre voyage, ce dans tous les cas (ou presque).

Il existe trois manières d’obtenir votre visa :
– avant votre départ, dans votre pays de résidence à l’ambassade ou au consulat du pays dans lequel vous souhaitez séjourner, ou sur Internet dans le cadre des e-visa,
– lors de votre arrivée à l’aéroport, au port ou à la frontière terrestre, appelé « on arrival »,
– lors de votre séjour, dans les consulats ou ambassades des pays dans lesquels vous souhaitez continuer votre voyage.


ASIE DU SUD-EST


Pour l’Inde

Le visa est obligatoire avant d’arriver sur le territoire indien. Il s’agit du seul que nous avons effectué avant notre départ (hormis les formulaires en ligne de l’AVE pour le Canada et l’ESTA pour les États-Unis).

Le e-visa s’avère la solution la moins onéreuse et la plus facile. Si vous passez par l’organisme dédié VFS, vous paierez plus cher. Nous avons demandé un e-visa sur le site officiel du gouvernement indien indiavisaonline.gov.in en cliquant sur e-visa en bas de page.

Pour faire simple, vous remplissez un formulaire de demande de visa (15 minutes), vous uploadez les documents demandés (scan du passeport et scan de votre photo) et vous payez par CB en ligne. Rien de plus simple. Sous 24 heures, on a reçu par mail notre visa à imprimer et garder sur soi jusqu’à votre arrivée sur le sol indien. C’est une fois ce document présenté à la douane que l’on apposera sur votre passeport le visa officiel.

Validité du visa : le visa que nous avons pris est un visa de 30 jours à compter de la date d’entrée sur le territoire. Il est possible de postuler pour des visas plus long ou ayant un autre objet que le tourisme (travail, études, journalisme).

Tarif : 50 Euros.

Pièces à fournir :
– scan de la page de données de votre passeport,
– scan d’une photo d’identité couleur format indien 5×5 cm (vous pouvez prendre n’importe quelle photo de vous sur fond blanc sans lunette, sans sourire et le front visible, puis la retoucher sur Paint ou autre),
– un formulaire e-visa rempli en ligne sur le site évoqué plus haut.

Corruption : aucune.


Pour le Népal

Au Népal, nous sommes arrivés à la frontière indo-népalaise entre la ville indienne de Rupaidiha et la ville népalaise de NepalGunj via un bus au départ de Lucknow. Par ailleurs, la gare routière pour prendre ce bus est celle non loin de la Clock Tower de Lucknow. Demandez un bus pour la ville de Nanpara (juste avant Rupaidiha) et on vous l’indiquera.

Validité du visa : 30 jours avec entrées multiples. Le visa vous autorise à circuler partout où il y a des routes ou des pistes. Néanmoins, un droit d’accès à certaines zones (parcs nationaux notamment) ou un permis de trek sont parfois nécessaires.

Tarif : 40 $. Payable en Dollars, Euros ou monnaie locale.

Pièces à fournir :
– votre passeport,
– 2 photos d’identités couleur.

Corruption : aucune.


Pour la Thaïlande

Rien de plus simple. Nous sommes arrivés à l’aéroport puis dirigés vers la douane pour qu’un agent tamponne notre passeport avec un droit de séjour de 30 jours.

Validité du visa : 30 jours. Dans le cas où vous voudriez rester plus, il est nécessaire de ressortir du pays et d’y rentrer à nouveau, hors pays limitrophes. Sinon, vous pouvez postuler pour un visa plus long mais payant.

Tarif : gratuit.

Pièces à fournir  : votre passeport valide plus de 6 mois après votre date de retour.

Corruption : aucune.


Pour le Vietnam

Nous avons fait notre visa à l’ambassade du Vietnam de Luang Prabang (Laos) car nous passions du Laos au Vietnam par une frontière terrestre qui n’accepte pas les e-visas. Mais en réalité, ce dernier moyen est de loin le moins cher et le plus facile. Faut-il encore arriver par un aéroport international ou une frontière terrestres acceptant.

Validité du visa : 1 mois avec entrée simple.

Tarifs : à l’ambassade de Luang  Prabang, 40 dollars pour un délai de 3 jours, 45 dollars pour 2 jours et 50 dollars pour 24 heures. Pour les e-visas, 25 Euros à payer en ligne.

Pièces à fournir :
– votre passeport,
– formulaire à remplir donné à l’ambassade,
– 2 photos d’identité.

Corruption : aucune.


Pour le Cambodge

Nous sommes arrivés au Cambodge par la frontière terrestre avec la Thaïlande via la compagnie de bus Giant Ibis. Très bonne compagnie sauf que le personnel de bord vous invitera à payer les services d’une personne qui vous accompagnera pour vous aider dans les démarches de visa à la frontière. Refusez ! Cela ne sert strictement à rien et vous aurez perdu 10 Euros. De toute façon, vous devrez attendre ceux qui se débrouillent par eux-mêmes et qui n’ont pas loué ce « service ».
La démarche est facile, un coup de tampon côté thaïlandais, puis une demande de visa côté cambodgien à faire dans un premier bureau, et enfin un coup de tampon dans un second bureau.

Tarif : 30 dollars.

Validité du visa : 30 jours entrée unique. Il peut être prolongé une seule fois sur place auprès de l’Immigration Department à Phnom Penh.

Pièces à fournir :
– votre passeport,
– 2 photos d’identités couleur.

Corruption : vous y aurez certainement droit du coté Cambodge. Il s’agit souvent d’un droit de tampon ou de barrière de 2 dollars. C’est simple, refusez avec aplomb et attendez ! Généralement, le douanier attendra qu’il y ait moins de monde et vous fera passer discrètement. Le seul risque est que vous ayez pris un bus sans changement à la frontière et qu’il vous attende. Si cela dure longtemps, le chauffeur et son assistant vont s’impatienter, venir vous chercher et là le douanier va comprendre qu’il a gagné la partie. Enfin, ne portez pas les badges que le personnel du bus vous donnera.


Pour le Laos

Nous sommes arrivés au Laos par la frontière terrestre avec le Cambodge via la compagnie de bus Sorya 168. Plutôt bonne compagnie sauf que le personnel de bord vous invitera à payer les services d’une personne qui vous accompagnera pour vous aider dans les démarches de visa à la frontière. Refusez ! Cela ne sert strictement à rien et vous aurez perdu 5 Euros. De toute façon, vous devrez attendre ceux qui se débrouillent par eux-mêmes et qui n’ont pas loué ce « service ».
La démarche est facile (bien que voir « Corruption » plus bas), un coup de tampon côté cambodgien, puis une demande de visa côté laotien à faire au premier guichet, et enfin un coup de tampon au second.

Validité du visa : 30 jours.

Tarif : 30 dollars.

Pièces à fournir :
– votre passeport,
– 2 photos d’identités couleur.

Corruption : vous y aurez certainement droit à la frontière terrestre venant du Cambodge, de la part des cambodgiens comme des laotiens. Il s’agit souvent d’un droit de tampon ou de barrière de 2 dollars. C’est simple, refusez avec aplomb et attendez ! Généralement, le douanier attendra qu’il y ait moins de monde et vous fera passer discrètement. Le seul risque est que vous ayez pris un bus sans changement à la frontière et qu’il vous attende. Si cela dure longtemps, le chauffeur et son assistant vont s’impatienter, venir vous chercher et là le douanier va comprendre qu’il a gagné la partie. Également, ne portez pas les badges que le personnel du bus vous donnera.


AMERIQUES


Frontière terrestre États-Unis Mexique

Dans ce sens, ne vous attendez pas à beaucoup d’attention de la part des douaniers américains. Au point que nous n’avons pas trouvé l’occasion de rendre notre I 94. Aucun poste douanier américain dans ce sens… Du coup, il faudra le renvoyer à l’administration américaine par courrier avec preuves de départ du territoire. Pour ceux qui ont oublié, tout comme nous, de rendre leur i 94, cliquez ici pour tout savoir.
Côté mexicain, ce n’est pas mieux. Personne. Pourtant, nous croyions avoir le droit à un poste de douane pour faire à minima tamponner nos passeports et, allé soyons fous, s’occuper de l’importation de notre véhicule dans un Banjercito. Rien du tout. Un douanier sympa de Piedras Negras nous a indiqué un poste de douane et un Banjercito à 60 km plus au Sud alors qu’il est interdit de circuler sans permis d’importation du véhicule à plus de 18 km de la frontière americo-mexicaine. On a un peu flippé de se faire arrêter mais au final, 44 minutes plus tard nous étions au Banjercito de Allende pour faire tamponner nos passeports et l’importation du véhicule.

Résultat des courses :
– importation d’un véhicule de 2001 à 2006 : 300 dollars, rendus sur votre compte bancaire lors de la sortie du territoire avec le même véhicule (200 dollars pour un plus récent et 400 dollars pour un plus ancien)
– droit d’importation du véhicule : 59 dollars
– entrée sur le territoire mexicain : 27,5 dollars par personne (beaucoup se posent la question de la légalité de cet impot touristique mais sachez qu’il est bien légal comme l’indiquent les autorités francaises ici).

Cela nous a pris moins d’une heure et nous étions en règle.


Frontière terrestre Mexique Guatemala

Côté mexicain, si vous êtes en voiture, il faudra passer par le Banjercito en premier lieu afin d’annuler l’importation de votre véhicule. Nous étions à celui de Cuauhtemoc. Un agent fera le tour de votre véhicule, prendra des photos et décollera la vignette, puis vous remettra un ticket de caisse. La caution versée (entre 200 et 400 dollars selon l’âge de votre véhicule) sera rendue sur le même compte bancaire ou en liquide si vous aviez payé en liquide.
Puis au tour de l’immigration, avec un coup de tampon de sortie et c’est terminé. Si vous avez payé votre droit d’entrée sur le territoire mexicain lors de votre arrivée (533 pesos en 2018), vous n’avez rien à payer en quittant le territoire. Il suffit juste de rendre le document d’immigration vert et rouge. Si l’on vous demande de payer quoi que ce soit, il s’agit d’une tentative de corruption.

Côté guatémaltèque, trois étapes très rapides : la désinfection du véhicule, le tampon d’entrée sur le territoire et l’importation du véhicule. La première est gratuite mais on tentera de vous faire payer quelques dollars, refusez ils n’insisteront pas. La seconde est une formalité gratuite. Et la troisième coûte 160 Quetzales (environ 17 Euros, à régler uniquement en Quetzales) et sera un peu plus longue du fait du nombre de copies à faire et des documents à remplir.

En moins d’1h30, nous avions quitté le Mexique et étions au Guatemala en règle.

Conseils :
– toujours avoir des photocopies de passeports, permis de conduire et immatriculation du véhicule avec vous,
– ne pas vous laisser impressionner par un douanier corrompu. Si on vous demande de payer quelque chose, exigez un reçu officiel, s’il n’y en a pas, il s’agit d’une tentative de corruption,
– restez toujours poli et souriant, vous gagnerez du temps,
– il y a très souvent quelqu’un pour changer de l’argent aux frontières terrestres. C’était le cas ce jour et bonne surprise, nous avons eu le droit au taux officiel du jour. Incroyable…


Frontière terrestre Guatemala Salvador

Nous avons passé la frontière au niveau de Valle Nuevo côté guatémaltèque et de Las Chimanas côté Salvadorien. Parait-il que ce point de passage serait dangereux (barrage de faux policiers, attaque à main armée, etc.) pour les touristes mais nous n’y avons rencontré aucun problème. Mieux encore, ce fut le passage de douane terrestre le plus rapide en Amérique et sans avoir à payer quoique ce soit s’il vous plaît !
La première étape consiste à passer à l’immigration guatémaltèque juste avant le pont. Ne vous laissez pas perturber par les changeurs qui s’agrippent à votre voiture. Arrêtez vous devant les barrières, descendez et rentrer dans le bâtiment pour faire tamponner votre passeport, ce même si vous revenez plus tard au Guatemala. On vous donnera un ticket. Conservez le précieusement.
Côté salvadorien, cela devient un tout petit peu plus laborieux. Ne vous laissez pas déconcentrer par le douanier qui ronfle sur son fauteuil et se réveille par intermittence. Vous aurez juste à remplir un document pour l’importation du véhicule, un douanier va en faire le tour, vérifier le numéro de série puis vous accompagner dans un bureau en contrebas où vous signerez un papier en échange de votre permis de circuler. Vérifiez bien toutes les informations sur le permis avant de signer. Pas de tampon sur les passeports nécessaire pour entrer au Salvador, il suffit juste de rendre au douanier positionné à la sortie le ticket donné par l’immigration guatémaltèque peu avant. Voilà, c’est tout. Les douaniers étaient sympas et  serviables, ce fut simple comme bonjour et, je le répète, gratuit.
Par ailleurs, le visa salvadorien fait partie du visa CA-4 qui vous permet de visiter le Honduras, le Salvador, le Guatemala et le Nicaragua sur une période de 90 jours. Pour le renouveler, il vous suffit de passer au Mexique ou au Costa Rica une nuit et d’y revenir.

Conseils :
– toujours avoir des photocopies de passeports, permis de conduire et immatriculation du véhicule avec vous,
– ne pas vous laisser impressionner par un douanier corrompu. Si on vous demande de payer quelque chose, exigez un reçu officiel, s’il n’y en a pas, il s’agit d’une tentative de corruption,
– restez toujours poli et souriant, vous gagnerez du temps,
– il y a très souvent quelqu’un pour changer de l’argent aux frontières terrestres.


Frontière terrestre Guatemala Honduras

Une fois de plus, ce fut simple. D’abord pour s’y rendre, il y a des bus pour El Florido, le village frontière, qui partent de Chiquimula au moins toutes les heures (20 Quetzales par personne). Une fois a la frontière, vous trouverez  un seul bâtiment pour les deux bureaux d’immigration. Au guichet guatémaltèque, un tampon sur votre passeport suffit. Puis au guichet hondurien juste à côté, un tampon assorti d’un droit de passage de 3 dollars et une prise d’empreintes digitales. Le papier qui vaut pour facture indique 3 dollars us mais malheureusement le douanier refusera des dollars us et vous demandera soit 30 Quetzales (4 dollars), soit 90 Lempiras (4 dollars). Comme vous le constatez, vous y perdrez au change et la différence atterrira directement dans la poche du douanier. Nous avons refusé, indiqué que le ticket stipulait 3 dollars us et donc un paiement de cette somme dans cette monnaie (ou d’autres mais à un taux de change régulier). Ce à quoi on nous a répondu que la facture était obsolète et que le montant était désormais de 4 dollars… C’est à ce moment que nous avons lâchement lâché l’affaire et payé 30 Quetzales. Et ainsi nous étions au Honduras.
De l’autre côté, un collectivo vous attendra pour vous emmener à Copan Ruinas toutes les 20 minutes (20 Lempiras par personne ou sinon 15 Quetzales pour deux personnes).
Si vous revenez par cette frontière, un tampon hondurien et un tampon guatémaltèque suffisent.

Conseils :
– gardez votre facture de droit de passage de l’immigration hondurienne avec vous. Elle vous sera demandée à la sortie du territoire. Sinon, il faudra le payer à nouveau.
– pour ceux qui possèdent un véhicule, nous n’y sommes pas allés avec le nôtre cette fois-ci, mais parait-il que les démarches sont faciles et plutôt rapides dans le même bâtiment à un autre guichet,
– à cette douane, pas besoin de photocopies de vos documents sauf très certainement si vous importez un véhicule.


Frontière terrestre Guatemala Belize

Celle-ci nous en avions peur. À lire les blogs des voyageurs, c’était le pire passage de douane de leur vie… Mais en fait, il s’agit du plus simple que nous ayons eu l’occasion de tester.

D’abord, il y aura un péage de 20 Quetzales pour l’entretien de la route à l’arrivée à la frontière, facture à l’appui. Ensuite vous faites tamponner votre passeport au bureau de l’immigration guatémaltèque facilement identifiable, et tamponner également le permis d’importation temporaire de votre véhicule (une photocopie de ce dernier sera nécessaire) au bureau de la douane juste à côté. Si vous ne revenez plus au Guatemala, il sera nécessaire de faire annuler votre permis d’importation temporaire dans ce même bureau.

Côté belizien quelques dizaines de mètres plus loin, vous rentrerez dans un sas dans lequel votre véhicule sera désinfecté. Vous vous garerez un peu plus loin et reviendrez payer 10 BZ$ (4 Euros) la désinfection. Difficile d’y couper car un gamin vous suivra tout du long jusqu’à ce que vous retourniez payer. Un reçu vous sera donné en échange. Puis, il s’agira de rentrer dans le grand bâtiment vert où l’on tamponnera vos passeports après que vous ayez rempli un document d’entrée. Toujours dans ce même bâtiment, un agent des douanes réalisera l’importation de votre véhicule à l’aide de votre passeport et du certificat d’immatriculation. Vous n’aurez rien à payer, mais juste à signer un papier.

Enfin, étape finale indispensable, souscrire à une assurance pour la durée de votre séjour. N’omettez pas cette étape car vous pourrez vous retrouver en état d’arrestation en cas d’un contrôle de police. La démarche est simple, juste après la douane, sur votre droite, des cabanes en bois dont une propose des assurances. Vous pourrez souscrire à une assurance selon la durée de votre séjour. Nous avons payé 29 BZ$ pour une semaine (un peu moins de 12 Euros). On vous donnera une attestation et une vignette à coller côté conducteur. Et voilà, vous serez prêt à arpenter les routes beliziennes.

Conseils :
– pas besoin de photocopies côté belizien, uniquement la photocopie de votre permis d’importation temporaire côté guatémaltèque.
– l’importation temporaire de votre véhicule au Belize est gratuite. Vérifiez bien sa durée car c’est le douanier qui inscrira sur le permis cette dernière, qui correspondra à votre durée de séjour estimée, donc voyez large quand il vous posera la question.
– ne niaisez pas avec l’assurance si vous voulez éviter les problèmes avec la police.

 

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